L’intégration des outils digitaux au sein des entreprises est un grand pas vers le développement des compétences et la satisfaction client. Vos collaborateurs doivent toutefois en général s’adapter à de nouveaux logiciels et cela entraîne une charge informationnelle et cognitive croissante. En effet, si vous passez beaucoup de temps devant l’écran, cela peut affecter votre énergie et engendrer un trouble : la fatigue numérique. Lemon Learning propose ici des solutions pour faire face à ce phénomène courant à l’ère du numérique.
La fatigue numérique est un véritable fléau moderne : cet épuisement, à la fois mental et physique, est provoqué par une exposition excessive aux écrans et aux technologies digitales (ordinateur, smartphone, réseaux sociaux, etc.). Que ce soit dans la sphère professionnelle ou personnelle, l’usage intensif des outils numériques finit par peser sur l’organisme. Mais comment savoir si vous en souffrez ?
Ce trouble se manifeste par plusieurs symptômes, le plus souvent combinés :
Lorsque le cerveau est en permanence submergé par un flux incessant d’informations, il peine à récupérer, générant un véritable état d’épuisement. Cette surcharge mentale peut être aggravée par d’autres formes de stress, comme la fatigue du changement, qui survient lorsque vous devez sans cesse vous adapter à de nouvelles méthodes, outils ou environnements. Pour préserver votre bien-être, identifiez ces signaux d’alerte et adoptez des stratégies adaptées pour limiter leur impact.
La fatigue numérique ne tombe pas du ciel. Elle est le résultat d’une accumulation de mauvaises habitudes et d’une surexposition aux écrans. Travail non-stop sur ordinateur, notifications incessantes, défilement infini sur les réseaux sociaux… Tout cela pèse sur le corps et l’esprit. Mieux comprendre ces causes, c’est déjà faire un premier pas vers la prévention.
Avoir internet à portée de main, que ce soit au travail ou à la maison, pousse à rester constamment connecté. Entre les e-mails, les réseaux sociaux et la peur de manquer une information importante, difficile de décrocher. Résultat : votre cerveau est en surchauffe, augmentant le risque de fatigue numérique.
Les nouvelles technologies nous offrent un accès illimité à l’information, mais à quel prix ? Articles, vidéos, publicités, notifications… Sans même le vouloir, vous êtes bombardé de contenus en permanence, notamment sur les réseaux sociaux. Trop d’informations tuent l’information et fatigue votre esprit, qui peine à tout traiter.
Lorsque vous naviguez en ligne, vous ne contrôlez pas toujours ce que vous voyez. Fake news, actualités stressantes, violences verbales sur les réseaux… Certains contenus peuvent générer du stress, de l’anxiété, voire un sentiment de malaise. À la longue, cette exposition affecte votre bien-être et accentue la fatigue numérique.
Chaque jour, il a été démontré que le temps passé face aux écrans s’élève à 4 h 57. Ce chiffre prouve que la majorité des Français est hyperconnectée et cette surconsommation entraîne ce fléau. Plusieurs études récentes montrent l’impact négatif de la fatigue numérique sur les entreprises, surtout à l’ère de la transformation digitale.
Bonne nouvelle : vous pouvez limiter cet épuisement digital en adoptant quelques réflexes simples, aussi bien au travail que dans la vie quotidienne. Réduire l’exposition aux écrans, aménager des pauses, repenser son usage des technologies… Ce sont autant de solutions pour préserver vos yeux et votre cerveau.
Que ce soit à la maison ou au travail, accordez-vous des pauses régulières pour limiter l’exposition aux écrans. Vous ne devez en effet pas passer de longues heures devant l’écran. Quittez l’écran des yeux après 15 minutes et regardez au loin pendant quelques secondes. Selon vos horaires de travail, vous pouvez profiter d’un moment pour pratiquer le yoga des yeux ou faire de la gymnastique. Si votre travail nécessite l’utilisation d’une tablette ou d’un ordinateur tout au long de la journée, essayez de ne pas toucher à l’écran pendant la pause déjeuner ou le soir avant le coucher.
Certaines circonstances exposent plus les employés au risque de fatigue numérique. C’est notamment le cas pendant la prise de poste ou la mise en place de nouveaux outils numériques. Lors de ces phases critiques, le salarié doit assimiler beaucoup d’informations sur l’organisation et se familiariser aux nouvelles méthodes de travail. Cette charge cognitive peut devenir lourde, surtout dans le cadre du télétravail.
Pour réussir l’intégration des salariés, les entreprises doivent alors miser sur un parcours ‘numérique ‘digital learning’ précis : modules e-learning adaptés au rythme de chaque collaborateur, supports de formation ciblés, etc. En fluidifiant l’adoption des solutions digitales, les entreprises contribuent à la prévention de la fatigue numérique.
Vous devez faire attention au temps passé devant l’écran et vous intéresser de près à votre utilisation des outils numériques. Plusieurs questions doivent se poser :
Les réponses à ces questions vous aideront à savoir si vous souffrez de fatigue numérique ou d’addiction aux écrans. Dans le cas d’une addiction, vous devez consulter un médecin traitant ou un addictologue afin de commencer un processus de guérison de la cyberdépendance.