Service Desk, Help Desk, Support applicatif embarqué : quel support choisir pour vos logiciels ?
Quel support utilisateur choisir pour vos logiciels ? Service Desk, Help Desk, portail Self-Service, Support applicatif embarqué : découvrez leurs...
Découvrez 7 exemples concrets de Shadow IT, leurs causes, leurs risques et les solutions à mettre en place pour protéger vos données et vos systèmes cloud.
Le shadow IT désigne l'ensemble des applications, logiciels et services cloud utilisés au sein de l'entreprise sans validation du service informatique. Ce phénomène prend de l'ampleur avec la multiplication des nouvelles technologies accessibles sans contrôle préalable. Les collaborateurs recherchent l'efficacité opérationnelle, contournent les processus internes jugés trop contraignants. Résultat : une prolifération d'outils non autorisés qui échappent à la supervision des équipes IT.
Les exemples de shadow IT révèlent l'étendue du phénomène et ses conséquences sur la sécurité des données. Lemon Learning présente sept cas concrets, accompagnés des solutions qui permettent de prévenir le shadow IT dans votre organisation.
Le shadow IT englobe l'ensemble des outils numériques déployés sans l'aval de la DSI. La démocratisation des applications cloud facilite cette pratique généralisée. Un salarié peut souscrire à un service SaaS en quelques minutes, sans passer par les canaux officiels de validation. Les causes du shadow IT sont multiples :
Les employés agissent fréquemment de bonne foi, ignorant les risques qu'ils font peser sur l'organisation. Cette situation engendre une zone d'opacité où la visibilité des systèmes informatiques devient quasi nulle. Les services cloud non autorisés prolifèrent, fragilisant la conformité et la protection des actifs numériques de l'entreprise.

Les situations d'usage non autorisé d'applications et services cloud varient considérablement. Elles partagent néanmoins des caractéristiques communes : contournement des processus de validation, exposition des données sensibles, absence de gouvernance. Voici les configurations les plus fréquemment observées dans les organisations.
Les collaborateurs privilégient ces plateformes pour le partage de fichiers rapide entre équipes. Sans validation IT, ces solutions exposent l'entreprise à une fuite de données conséquente. L'absence de chiffrement conforme aux standards internes aggrave considérablement le risque. La perte de données devient inévitable lors d'un départ de salarié emportant des ressources critiques. Ces outils gratuits ne disposent pas des garanties de sécurité exigées pour traiter des informations sensibles. Le service informatique perd toute capacité de contrôle sur la traçabilité des fichiers échangés au sein de l'organisation.
WhatsApp et les autres messageries instantanées facilitent la communication entre collègues. Elles constituent néanmoins un vecteur majeur de violations de données. Les données sensibles circulent hors du réseau sécurisé de l'organisation, sans archivage ni supervision possible. L'utilisateur final ne mesure pas la portée de ses échanges informels. Un simple message peut contenir des informations confidentielles exposées à des tiers non autorisés. Ces applications échappent aux politiques de rétention et de conformité imposées par la réglementation en matière de protection des données professionnelles.
La souscription à des outils SaaS s'effectue en un clic, sans passage par la DSI. Ce recours au shadow IT génère des risques de sécurité majeurs : failles non corrigées, mises à jour non maîtrisées, compatibilité incertaine avec l'infrastructure existante. Les applications cloud non autorisées créent des brèches dans le système de défense de l'entreprise. La non-conformité aux normes de cybersécurité s'installe durablement dans l'organisation. Le personnel ignore les protocoles d'authentification renforcée et les exigences de chiffrement imposées par les standards de sécurité.
Des équipes déploient leurs propres solutions de gestion client ou de suivi de projet. Cette pratique fragmente les données sensibles à travers plusieurs systèmes cloud non synchronisés. La duplication des informations engendre des incohérences préjudiciables à la prise de décision stratégique. L'absence d'audit trail rend impossible la traçabilité des modifications effectuées. Recourir au shadow IT dans ce contexte compromet la cohérence des processus métier critiques. Les salariés travaillent en silos, privant l'organisation d'une vision unifiée et consolidée de son activité opérationnelle.
Le BYOD mélange données personnelles et professionnelles sur un même terminal. Les appareils équipés de logiciels non autorisés deviennent des portes d'entrée pour les menaces cybernétiques. Les politiques de sécurité ne s'appliquent pas à ces équipements qui échappent au contrôle du service informatique. Les collaborateurs connectent leurs smartphones ou tablettes au réseau de l'entreprise sans protection adaptée. Les données sensibles se retrouvent sur des supports vulnérables, exposés au vol, à la perte ou à l'interception par des acteurs malveillants externes.
Les navigateurs web regorgent d'extensions destinées à améliorer la productivité. Ces plug-ins non validés ouvrent néanmoins des failles de sécurité considérables dans l'infrastructure. Certains collectent des données à l'insu de l'utilisateur, les transmettant à des services cloud externes non identifiés. Les mises à jour automatiques contournent les processus de validation habituels de l'organisation. Le réseau de l'entreprise devient perméable à des logiciels malveillants déguisés en outils apparemment inoffensifs. La gestion de ces extensions échappe totalement à la supervision de la DSI.
ChatGPT, Midjourney et les autres solutions d'intelligence artificielle séduisent les équipes opérationnelles. Ces plateformes représentent pourtant des risques liés au shadow IT particulièrement élevés pour l'organisation. Les données confidentielles saisies dans ces interfaces sont stockées sur des serveurs tiers sans garantie de confidentialité. L'absence de gouvernance sur ces nouveaux outils expose l'entreprise à des violations massives et incontrôlées. Prévenir le shadow IT impose un encadrement strict de l'usage de l'IA générative. Les données sensibles ne doivent jamais transiter par des services non autorisés par la DSI.
Les risques du shadow IT dépassent largement la question réglementaire. La fuite de données représente la menace la plus tangible : les informations clients, les secrets industriels, les stratégies commerciales peuvent se retrouver exposés sans contrôle. La violation de données entraîne des sanctions financières lourdes et un préjudice réputationnel durable pour l'organisation.
Les politiques de sécurité perdent toute efficacité face à des outils non autorisés qui prolifèrent dans l'infrastructure. Le service informatique se retrouve en situation d'aveuglement, incapable de cartographier les actifs numériques réellement utilisés. La perte de données accidentelle devient fréquente dans ce contexte. Les risques de sécurité se cumulent, créant des vulnérabilités en cascade que les menaces externes exploitent avec une facilité croissante.

Vous devez adopter une approche globale associant gouvernance rigoureuse et accompagnement des utilisateurs pour prévenir le shadow IT. Mettez en place des outils de suivi qui offrent la possibilité à votre service informatique de détecter les applications non autorisées sur le réseau. La sensibilisation des utilisateurs finaux demeure primordiale :
Vous devez proposer des alternatives approuvées qui répondent aux besoins de productivité des équipes métiers. Impliquez la DSI dès la phase de sélection d'outils pour éviter les contournements systématiques. Vous pouvez automatiser les mises à jour et les contrôles de conformité sur l'ensemble de l'infrastructure. Instaurez un processus simplifié et rapide de validation des nouvelles solutions cloud. La sécurité des données dépend de cette collaboration structurée entre utilisateurs et équipes IT.
Le shadow IT illustre le décalage entre agilité recherchée et cadre de sécurité nécessaire. Les sept exemples présentés démontrent combien les risques liés au shadow IT menacent l'intégrité des systèmes informatiques. Ce phénomène n'est toutefois pas une fatalité. Une gouvernance adaptée, des politiques de sécurité explicites et un dialogue renforcé avec les utilisateurs permettent de canaliser cette dynamique vers des services cloud approuvés. Découvrez comment une plateforme d'adoption digitale contribue à encadrer les usages SaaS et à prévenir le shadow IT efficacement.
Quel support utilisateur choisir pour vos logiciels ? Service Desk, Help Desk, portail Self-Service, Support applicatif embarqué : découvrez leurs...
Découvrez des échecs d'ERP les plus médiatisés, ainsi que leurs causes et leurs impacts financiers afin de vous aider à les éviter.
Découvrez comment mettre en place votre Digital Workplace pas à pas et engager vos collaborateurs sur leurs outils digitaux !
Découvrez comment améliorer l’engagement utilisateur, optimiser vos outils métiers et accélérer l’adoption logicielle grâce aux retours d’expérience de l’écosystème Lemon Learning.