Pourquoi Forvis Mazars a-t-il choisi Lemon Learning ?

Chez Forvis Mazars, le besoin est né d’un constat simple : notre mode de formation interne était devenu obsolète. Nous avions une personne dédiée à la formation IT, qui formait les nouveaux arrivants à l’aide de présentations PowerPoint de 80 slides. Dans un environnement comme le nôtre, marqué par un turnover sain mais élevé — notamment sur les métiers de l’audit et du conseil —, ce format ne fonctionnait plus. Il était trop rigide, trop lent à maintenir, et surtout mal adapté à une génération habituée à la fluidité du digital.

Lorsque ce collaborateur a quitté l’entreprise, nous avons décidé de repenser notre approche. L’objectif était clair : former les utilisateurs directement dans les outils, au moment où ils en ont besoin. C’est dans cette logique que nous avons contacté Lemon Learning.

Comment avez-vous intégré Lemon Learning ?

Nous avons d’abord lancé un POC sur notre application de gestion des achats (USE). L’objectif était double : tester l’outil en situation réelle et faire émerger l’adoption en interne. Le test a été mené auprès de 50 utilisateurs avec quelques premiers guides. Les retours ont été très positifs, et ont rapidement ouvert la voie à une contractualisation.

Aujourd’hui, Lemon Learning est déployé sur sept de nos applications principales, dont Salesforce, Acuteo, ServiceNow, CJ DeLoupe, et d’autres outils internes stratégiques. La rupture par rapport aux méthodes précédentes est nette : les collaborateurs n’ont plus à aller chercher l’information dans des supports figés ou sur l’intranet. L’aide est disponible directement là où ils en ont besoin.

Quels sont les bénéfices concrets pour Forvis Mazars ?

Même si nous n’avons pas encore de KPI formels, nous constatons une nette diminution des sollicitations auprès de la maîtrise d’ouvrage et des équipes support. Les utilisateurs sont plus autonomes, l’information circule mieux, et les questions théoriques ont largement diminué. Cela change notre rapport à la formation : nous ne renvoyons plus les utilisateurs vers des modes d’emploi PDF, mais directement vers des guides contextualisés dans l’interface.

Par ailleurs, la communication a été un levier essentiel dans l’adoption : newsletters, pushs embarqués dans les outils, et un effort constant pour harmoniser l’expérience sur toutes les applications. Cela crée une cohérence qui facilite la prise en main, et installe progressivement un réflexe chez l’utilisateur.

Comment s’organise la production des contenus ?

Nous avons opté pour un modèle hybride. Sur les contenus les plus sensibles ou complexes, nous faisons appel aux équipes de Lemon Learning dans le cadre de projets contractualisés. Cela nous permet d’aller vite, avec des livrables fiables. Pour le reste, nous avons formé des collaborateurs internes — comme Marine ou Clélias — qui peuvent produire eux-mêmes des guides, ou effectuer des ajustements au fil de l’eau. Ce modèle nous donne une vraie agilité, même sur des outils complexes. En deux semaines, nous sommes capables de sortir des contenus pertinents et efficaces.

Quelles sont les perspectives pour la suite ?

Le déploiement de Lemon Learning en France a été rapide. À terme, nous espérons étendre l’outil au niveau du groupe, dans d’autres pays. Certains utilisent déjà des solutions similaires, mais nous travaillons à faire connaître Lemon Learning en interne pour créer une dynamique plus globale.

Comment accompagnez-vous le changement auprès des utilisateurs ?

L’adoption passe par la répétition et la cohérence. Le fait de voir des guides et des tooltips apparaître dans plusieurs outils renforce l’habitude d’usage. Nous avons aussi misé sur une communication régulière et visible. Ce sont ces éléments qui, au quotidien, permettent de basculer d’une hotline systématique à une autonomie naturelle des utilisateurs.